Constitué de délégués émanant des six établissements universitaires québécois fondateurs, ainsi que de représentants d’autres institutions telles que l’Université Senghor, l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), le Comité Directeur assure la gouvernance et la stratégie globale du réseau.
Valérie Amiraux est vice-rectrice aux partenariats communautaires et internationaux de l’Université de Montréal. Titulaire d’un doctorat de l’Institut d’études politiques de Paris, elle est professeure de sociologie à la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal depuis 2007. Elle y a été titulaire de la Chaire de recherche du Canada en étude du pluralisme religieux pendant 10 ans, de 2007 à 2017. Elle a consacré ses premiers travaux aux mobilisations transnationales des acteurs de l’islam politique entre l’Allemagne et la Turquie et à une réflexion sur les pratiques d’enquête en sciences sociales. Depuis 2007, elle s’intéresse à la place des sujets croyants dans l’espace public, notamment à partir de l’étude des relations entre minorités croyantes et États dans les sociétés sécularisées. Dans l’ensemble de ces travaux, le transfert des connaissances au-delà des cercles universitaires occupe une place particulière, que ce soit sous la forme d’un catalogue d’exposition, d’une bande dessinée ou d’un webdocumentaire.
À la Faculté des arts et des sciences, Valérie Amiraux a exercé les fonctions de vice-doyenne aux partenariats internationaux de 2017 à 2020 et de secrétaire de faculté de 2018 à 2020. Elle a dirigé la revue Sociologie et sociétés (2016-2021) et a été élue, en 2017, membre de la Société royale du Canada.
Eugénie Brouillet est vice-rectrice à la recherche, à la création et à l’innovation à l’Université Laval. Elle est également avocate et professeure titulaire à la Faculté de droit, qu’elle a dirigée à titre de doyenne de 2012 à 2017, après y avoir occupé les fonctions de vice-doyenne aux études de premier cycle (2010-2012).
Ses domaines de recherche sont le droit constitutionnel, en particulier le fédéralisme canadien et comparé en contexte plurinational et la protection des droits et libertés de la personne. Elle est l’auteure de nombreuses monographies et articles scientifiques,
notamment de l’ouvrage intitulé La négation de la nation. L’identité culturelle québécoise et le fédéralisme canadien (Septentrion, 2005), pour lequel elle s’est vue décerner le Prix Richard-Arès (2006). Elle est également co-auteure du traité Droit constitutionnel (avec les professeurs Henri Brun et Guy Tremblay, 6e éd, Yvon Blais, 2014). Elle a prononcé plusieurs communications sur invitation au Canada, en France, en Belgique, en Espagne, au Venezuela, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Madame Brouillet est membre chercheure du Groupe de recherche sur les sociétés plurinationales (GRSP) et du Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie (CRIDAQ). Elle siège sur de nombreux conseils d’administration, dont celui du Centre hospitalier universitaire de Québec – Université Laval, de Centraide Québec Chaudière-Appalaches et du MILA.
Robert Bilterys est infirmier et titulaire d’un doctorat en santé publique spécialisé en organisation des soins de santé. Après être devenu professeur au Département des sciences infirmières de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) en 2010, il a été directeur des programmes des sciences de la santé, puis doyen de la formation continue, des partenariats et de l’internationalisation à l’UQO. En novembre 2020, il a été nommé directeur de l’enseignement et de la recherche à l’École nationale d’administration publique (ENAP) pour un mandat de 5 ans. Outre ses fonctions à l’ENAP, il est également membre coopté de l’Assemblée générale de l’Université Senghor, Président de la Commission Régionale d’Experts Économiques et Scientifiques pour les Amériques à l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), et membre du Conseil scientifique de l’AUF.
François Bertrand est directeur de la recherche et de l’innovation de Polytechnique Montréal depuis 2017. Il était auparavant directeur de la formation et de la recherche de 2017 jusqu’à l’automne 2021, et directeur général par intérim au trimestre d’automne 2016. Il a également assumé la direction du Département de génie chimique de 2013 à 2016. Ingénieur diplômé d’un doctorat en génie chimique de l’Institut National Polytechnique de Lorraine (1996), il est aussi titulaire d’un baccalauréat (1983) et d’une maîtrise (1985) en mathématiques ainsi que d’un baccalauréat en informatique (1992), de l’Université de Laval. M. François Bertrand est professeur au département de génie chimique de Polytechnique Montréal depuis 2000. Il poursuit ses activités de recherche sur la modélisation des écoulements polyphasiques dans les procédés du génie chimique.
Récipiendaire de plusieurs prix, le professeur Bertrand est membre de l’Académie canadienne du Génie et Fellow de la Société canadienne de génie chimique. Il siège sur de nombreux comités et conseils d’administration.
Caroline Aubé est directrice de la recherche et du transfert à HEC Montréal depuis 2019, ainsi que professeure au Département de Management dans ce même établissement depuis 2004. Professeure Aubé détient un diplôme de Ph.D. en psychologie du travail et des organisations de l’Université de Montréal. Elle est également membre de l’Ordre des psychologues du Québec depuis 2006. Sur le plan de la recherche, Caroline Aubé est titulaire d’une Chaire de recherche
sur le fonctionnement et l’efficacité des équipes de travail en milieu organisationnel. Les résultats de sesrecherches ont été publiés dans une diversité de revues scientifiques de haut niveau dans le domaine des groupes et des équipes de travail. Sur le plan de l’enseignement, la professeure Aubé enseigne des cours en comportement et développement organisationnel dans différents programmes de cycles supérieurs à HEC Montréal. Elle offre également des séminaires de développement professionnel à l’École des dirigeants de HEC Montréal dans le domaine de la gestion des équipes de travail.
Professeur titulaire au département de biochimie de l’Université de Sherbrooke, Jean-Pierre Perreault a occupé plusieurs postes de direction de la recherche, notamment ceux de doyen associé au développement de la Faculté (2009 à 2010) et de vice-doyen à la recherche et aux études supérieures de 2010 à 2017, avant d’être nommé vice-recteur à la recherche et aux études supérieures. Parmi ses réalisations, on compte la création du fonds capitalisé de programme de bourses de recherche aux études supérieures de la Faculté de médecine et des sciences de la santé. Jean-Pierre Perreault est le directeur fondateur du Centre d’excellence de recherche de la biologie de l’ARN (1999-2009) et l’un des cofondateurs du RiboClub, un regroupement canadien des chercheurs intéressés à l’étude de l’ARN. Il a présidé la Société canadienne de biochimie, biologie moléculaire et cellulaire (renommée sous son leadership Société canadienne des biosciences moléculaire) et a siégé à son conseil d’administration pendant plusieurs années. Nommé administrateur du conseil d’administration de l’Acfas en 2020, il en devient le président le 11 mars 2021.Biologiste moléculaire et expert en enzymologie de l’ARN et des viroïdes, il est titulaire de la Chaire de recherche de l’Université de Sherbrooke en structure et génomique de l’ARN. Il a au préalable détenu la Chaire de recherche du Canada en génomique et ARN catalytique (2005 à 2012). Il a piloté le développement de nouvelles applications en inactivation génique à partir des découvertes fondamentales de son laboratoire.
Née en 1973, Mme Zahra Kamil Ali est diplômée en droit privé de la Faculté de droit, de science politiques et gestion de Strasbourg (Université Robert Schuman) en France. Elle a également suivi des parcours académiques en Management public à l’École nationale d’administration publique (ENAP) à Québec (Canada) et en Droit international public à l’Académie de Droit international de Laye (Pays-Bas). Mme Zahra KAMIL ALI est spécialiste des questions de paix et de sécurité et dans le domaine de la gestion des processus électoraux de sortie de crise, notamment en Afrique subsaharienne. De 1996 à 2003, au sein de la Présidence de la République de Djibouti, elle a successivement occupé les fonctions de Cheffe du département juridique du Secrétariat général du gouvernement et de Conseillère juridique du Président de la République. Elle est désignée, cumulativement à ces fonctions de 2001 à 2003, Commissaire du gouvernement auprès du Conseil du contentieux administratif. De 2004 à 2010, elle a été Chargée de mission et Représentante permanente a.i à la Représentation permanente de l’OIF auprès de l’Union africaine (RPUA) et la Commission économique des Nations unies à Addis-Abeba.
De 2010 à 2020, elle a été Spécialiste de programme à la Direction des affaires politiques et de la gouvernance, démocratique (DAPG) au siège de l’Organisation à Paris ou elle s’est vue confier la gestion des transitions politiques et l’accompagnement des processus électoraux de sortie de crise de pays membres de l’OIF tels que les Comores (2010), Madagascar (2013) ou encore la République démocratique du Congo (2018).
Mme Zahra KAMIL ALI a été nommée par SEM Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, en septembre 2020, Représentante permanente de l’OIF auprès de l’Union Africaine et la Commission économique des Nations unies à Addis-Abeba (Ethiopie). En octobre 2022, elle est nommée Représentante de l’OIF pour les Amériques.
Thierry Verdel est professeur titulaire à l’Ecole des Mines de Nancy, Université de Lorraine. Ingénieur Civil des Mines, son expertise scientifique porte sur la gestion des risques naturels et industriels, la gestion des situations de crises, les méthodes statistiques et le calcul scientifique. Il a également travaillé sur la vulnérabilité des monuments historiques aux aléas naturels. À l’Ecole des Mines de Nancy, il a dirigé le département Géoingénierie et l’équipe de recherche « Géomatériaux, Ouvrages et Risques » du laboratoire GeoRessources. Il a également occupé le poste de directeur du département Environnement de l’Université Senghor de 2007 à 2010. Depuis janvier 2017, il dirige l’Université Senghor à Alexandrie, Université internationale de langue française au service du développement africain, Opérateur de la Francophonie, où il a contribué à transformer l’institution, tant sur le plan managérial que sur le plan académique. Cette transformation a conduit à un accroissement important des activités de formation en réponse aux besoins de renforcement de capacités du continent africain et d’Haïti, au développement d’une activité de recherche interdisciplinaire et à la consolidation d’un statut d’université entrepreneuriale. Il a également poursuivi la politique de développement des activités externalisées à travers la création de 8 nouveaux Campus Senghor, aujourd’hui au nombre de 13, et contribué à constituer ainsi un réseau de plus de 30 institutions partenaires en Afrique.
Titulaire d’un doctorat d’État en didactique des sciences économiques, Abderrahmane Rida débute sa carrière en 1979 avec des activités d’enseignement qu’il mène jusqu’au début des années 2000. Durant cette période, il occupe différents postes de gestion administrative . Entre 1991 et 2005, Abderrahmane Rida est successivement secrétaire général de l’Université Mohamed V à Rabat, de l’Université Ibn Zohr à Agadir, de l’Université Mohamed V à Souissi.
Entre 2005 et 2008, il est nommé vice-président de l’Université Mohamed V – Souissi, chargé de recherche scientifique, de la coopération internationale du partenariat et de la formation continue. Au cours de cette période, il occupe les postes suivants : doyen, par intérim, de la Faculté des Sciences de l’Éducation et directeur, par intérim, de l’Institut d’études et de recherches pour l’arabisation.
Abderrahmane Rida intègre l’AUF en 2008, en qualité de directeur de l’Institut de la Francophonie pour l’Administration et la Gestion (IFAG), à Sofia en Bulgarie. De 2012 à 2014, il est directeur régional du Bureau Europe centrale et orientale puis est nommé vice-recteur à la programmation et au développement. À cette fonction s’ajoute celle de directeur régional du Bureau Amériques, à compter de 2017. De 2020 à 2024, il a occupé le poste de Secrétaire général de l’AUF, avant de devenir Vice-Recteur chargé du réseautage et des zones Amériques et Asie-Pacifique, en septembre 2024.
Le Dr Shaheen Motala-Timol, spécialiste en chimie et professionnelle de l’assurance qualité dans l’éducation supérieure, a obtenu son doctorat en chimie à l’Université de Maurice en 2006. Ses recherches doctorales ont porté sur la synthèse et la caractérisation de nouveaux (co)polymères biodégradables, tandis que son travail postdoctoral s’est concentré sur la conception de polypeptides hydrosolubles de taille nanométrique avec des propriétés micellaires. Ses contributions à la recherche ont été publiées dans des revues scientifiques, et elle a reçu le Prix du Bureau régional pour l’Asie centrale et du Sud de l’Académie des sciences du Tiers-Monde (TWAS) en 2011.
Elle a occupé, de 2009 à juin 2023, un rôle à la Commission de l’enseignement tertiaire à Maurice, se spécialisant dans la réglementation, l’accréditation programmatique, l’audit institutionnel, la planification et le développement des politiques dans l’enseignement supérieur public et privé. Elle défend fermement une éducation supérieure inclusive et de qualité pour tous. En tant que consultante éducative indépendante, elle travaille avec des agences gouvernementales et agit en tant qu’évaluatrice externe pour des organismes d’accréditation internationaux. Elle est présentement responsable de l’amélioration et de l’assurance de la qualité de l’enseignement à Middlesex University Mauritius, l’Ile Maurice. Boursière Hubert H. Humphrey en 2016-2017, elle a passé un an à l’Université d’État de Pennsylvanie, explorant divers aspects de l’enseignement supérieur aux États-Unis et l’internationalisation de l’éducation. Ses recherches actuelles se concentrent sur les défis et opportunités de l’enseignement supérieur transfrontalier, examinant l’impact des politiques d’internationalisation sur la mobilité étudiante en Afrique. Le Dr Shaheen Motala-Timol est, depuis juin 2021, membre du comité directeur du chapitre africain de l’International Network for Government Science Advice (INGSA-Africa).
Antoine Rauzy a une expérience de plus de 20 ans en pédagogie numérique et en relations internationales. Il partage son temps entre Sorbonne Université et l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), à Paris. Il a commencé sa carrière comme enseignant-chercheur, mathématicien à l’institut de mathématiques de Jussieu. Il est responsable d’action à l’ANR, agence française de financement de la recherche, et expert international en enseignement numérique. Il est membre du réseau européen HERE (Higher Education Reform Experts) et a siégé au conseil d’administration de plusieurs associations internationales sur ce sujet.
Par ailleurs, Antoine a été en poste à l’ambassade de France au Canada sur les dossiers universitaires et scientifiques et a conseillé deux présidences d’université sur les questions internationales. Il a été associé à plusieurs négociations internationales sur des sujets universitaires et scientifiques à forts enjeux diplomatiques.