Gouvernance

  • En sa qualité d’association à but non lucratif, le RFICS s’engage résolument à favoriser la collaboration et le partage de connaissances en matière de conseil scientifique, tant gouvernemental que parlementaire, au cœur de l’espace francophone.

La structure de gouvernance du RFICS s’appuie sur divers comités.

Comité directeur :

Regroupant des délégués issus des six établissements universitaires québécois fondateurs et d’autres institutions comme l’Université Senghor, l’AUF et l’OIF, le Comité directeur supervise les activités du RFICS. Sur la base des recommandations du Comité exécutif, il :

  • Adopte les plans d’action, les rapports financiers et les rapports d’activités du RFICS, et suggère leur présentation à l’assemblée.
  • Valide les Règlements généraux, tout règlement du RFICS ou leurs modifications, et veille à leur mise en application.
  • Propose à l’entité gestionnaire la ratification des contrats, accords ou protocoles avec des tiers relatifs aux activités du RFICS.
  • Garantit la conformité avec la lettre d’octroi émise par les Fonds de Recherche du Québec (FRQ).
 

Comité international de pilotage :

Le RFICS bénéficie de l’accompagnement d’un Comité international de pilotage rassemblant des spécialistes éminents en conseil scientifique. Ce comité oriente le Comité directeur en apportant des perspectives complémentaires et en formulant des recommandations stratégiques pour accroître la visibilité et l’impact du RFICS.

Direction générale et Comité exécutif :

Pour mettre en œuvre les orientations du Comité directeur, le RFICS s’appuie sur une Direction générale. Cette dernière est renforcée par un Comité exécutif composé des responsables et co-responsables des axes stratégiques du réseau. Ce comité coordonne les activités, administre les ressources et s’assure de la réalisation des objectifs établis par le RFICS.

DIRECTION GÉNÉRALE

Mathieu Ouimet

Directeur général
Bio

Matthieu Mondou

Conseiller principal au développement et associé de recherche
Bio

AXE RECHERCHE SCIENTIFIQUE

François Claveau

Responsable
Bio

Thierry Warin

Co-responsable
Bio

Éric Monpetit

Co-responsable
Bio

Louis-Robert Beaulieu-Guay

Stagiaire postdoctoral
Bio

AXE FORMATIONS ET OUTILS

Stéphane Paquin

Responsable
Bio

Joyce Dogba

Co-responsable
Bio

Mahaman Tidjani Alou

Co-responsable
Bio

AXE COMMUNAUTÉ DE PRATIQUE

Nathalie de
Marcellis-Warin

Responsable
Bio

Anne-Marie Antchouey

Co-responsable
Bio

France Brunelle

Co-responsable
Bio

Mathieu Ouimet

Mathieu Ouimet est professeur titulaire au Département de science politique de l’Université Laval, ainsi que premier directeur général du Réseau francophone international en conseil scientifique (RFICS). Il est également membre du CIRST. En 2006, il a complété un stage postdoctoral sur le thème des politiques publiques éclairées par les preuves scientifiques dans l’équipe de John Lavis. Son programme de recherche porte sur le transfert et l’utilisation de l’information scientifique dans les gouvernements et les parlements. Ses travaux ont notamment fait l’objet de publications dans des revues scientifiques de référence telles que Evidence and Policy et Science Communication. En tant qu’enseignant, Mathieu Ouimet donne des cours aux étudiants de maîtrise en affaires publiques, axés sur les techniques de recherche, l’interprétation, la critique et la synthèse des études scientifiques.

Matthieu Mondou

Matthieu Mondou est conseiller principal au développement et associé de recherche pour le RFICS. Avant de joindre le RFICS, il a été conseiller pour le Comité consultatif sur les changements climatiques du Québec et le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec. Détenteur d’un doctorat en science politique de l’Université de Toronto (2015), il a contribué à titre de chercheur postdoctoral à plusieurs projets de recherche en politiques publiques comparées, notamment au Department of Environmental Science, Policy, and Management de l’Université de la Californie à Berkeley et au Sustainable Futures Research Lab de l’Université McGill. Il est l’auteur de publications sur la science réglementaire environnementale et l’économie politique des énergies renouvelables.

François Claveau

François Claveau possède un parcours multidisciplinaire en philosophie, science politique, économie et STS (science, technologie et société). En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada en épistémologie pratique et chercheur au CIRST (Centre universitaire de recherche sur la science et la technologie), François se consacre à mieux outiller chercheurs, citoyens et décideurs pour produire, critiquer et intégrer les discours des sciences sociales, en particulier ceux de l’économie. Pour se faire, Il allie l’analyse philosophique avec une variété de techniques de recherche associées aux sciences sociales.

Thierry Warin

Thierry Warin est professeur de science des données à HEC Montréal et chercheur principal spécialisé dans le domaine de l’économie mondiale au CIRANO. Il est diplômé du programme d’analyse des affaires de Harvard et de l’Essec Business School. Ses recherches se concentrent sur l’étude des transformations mondiales à travers les changements géographiques et technologiques, en exploitant les données non structurées grâce au TAL (traitement automatique du langage). Thierry s’intéresse également aux actions philanthropiques et a initié plusieurs projets tels que edhaiti (www.edhaiti.org) et Science des données au féminin en Afrique (www.sdafrique.org).

Éric Montpetit

Éric Montpetit est professeur titulaire au Département de science politique de l’Université de Montréal, ainsi que le vice-doyen chargé de la recherche à la Faculté des arts et des sciences. Il a précédemment occupé les fonctions de vice-doyen des affaires professorales dans cette même faculté et de directeur de son département. En 1999, il a obtenu un doctorat en politiques publiques comparées de l’Université McMaster. Ses recherches de renom se concentrent principalement sur la politique de l’expertise scientifique en Amérique du Nord et en Europe, abordant des thèmes d’actualité tels que la gestion de la pandémie de COVID-19, les biotechnologies et la protection de l’environnement.

Louis-Robert Beaulieu-Guay

Louis-Robert Beaulieu-Guay détient une maîtrise en économie agricole (Université McGill) et un doctorat en science politique de l’Université de Montréal. Il étudie l’administration publique canadienne, les politiques publiques et la règlementation mais aussi les sources d’information pouvant éclairer le processus décisionnel au sein de l’administration publique fédérale. Ses publications couvrent les intérêts des revues telles que Regulation & GovernancePolicy Sciences et Canadian Public Administration. Par le passé, il a notamment créé une base de données sur la réglementation canadienne (RegCan) et a également travaillé en tant que consultant pour l’École de la fonction publique du Canada et pour l’Office de consultation publique de Montréal. Dans le cadre de ces mandats, Louis-Robert a utilisé son expertise en analyse de documents textuels et en méthodes quantitatives pour construire des corpus originaux et conseiller les organisations sur la valorisation et l’utilisation de leurs données.
Il est actuellement chercheur postdoctoral RFICS/CIRST.

Stéphane Paquin

Stéphane Paquin est professeur titulaire à l’École nationale d’administration publique du Québec (ÉNAP), spécialisé dans le domaine de l’économie politique internationale et des politiques publiques. Il a remporté de nombreux prix et distinctions, notamment une Chaire de recherche du Canada et une Chaire Fulbright aux États-Unis, en plus d’avoir été boursier de la Fondation Jarislowsky. En 2014, il a présidé le comité local d’organisation du Congrès mondial de sciences politiques qui s’est tenu à Montréal, marquant ainsi sa contribution à l’organisation d’un événement international de grande envergure.

Joyce Dogba

Joyce Dogba, médecin de formation au Togo et diplômée en économie de la santé, est titulaire d’un doctorat en santé publique axé sur l’organisation et l’évaluation des services de santé à l’Université de Montréal. Elle est actuellement professeure agrégée au Département de médecine de famille et de médecine d’urgence de l’Université Laval. Son programme de recherche porte sur l’évaluation des pratiques collaboratives en partenariat avec les patients-usagers, la recherche interventionnelle en santé mondiale, ainsi que le transfert des connaissances.

Mahaman Tidjani Alou

Mahaman Tidjani Alou est professeur titulaire de science politique à l’université Abdou Moumouni de Niamey, où il a été doyen de la Faculté des sciences économiques et juridiques de 2010 à 2017. Titulaire d’un doctorat en science politique et d’une habilitation à diriger des recherches (HDR) de l’université Montesquieu Bordeaux IV en France, il est également agrégé des facultés de droit et de science politique, enseignant dans plusieurs universités africaines et européennes. Mahaman est chercheur au Laboratoire d’Études et de Recherches sur les Dynamiques Sociales et le Développement Local (LASDEL) de Niamey, qu’il a dirigé pendant six ans (2001-2007). Il a dirigé et codirigé plusieurs programmes de recherche en Afrique, ainsi que des programmes de recherche internationaux. Ses publications couvrent les domaines des relations internationales, de la dynamique de l’État, des politiques publiques, de la construction de la société civile, de la gouvernance démocratique, des pouvoirs locaux en Afrique, et abordent également des questions méthodologiques en sciences sociales. Ses recherches se concentrent principalement sur les pays de l’Afrique de l’Ouest.

Nathalie de Marcellis-Warin

Nathalie de Marcellis-Warin, professeure titulaire au département de mathématiques et de génie industriel à Polytechnique Montréal, chercheuse et Fellow CIRANO depuis 2003, et présidente-directrice générale du CIRANO depuis 2016.  Elle est également Visiting Scientist à la Harvard T. Chan School of Public Health et chercheure associée à l’Institut de valorisation des données (IVADO). Spécialisée en gestion des risques et assurance, elle mène des recherches sur la gestion des risques, la prise de décision et les politiques publiques. Ses travaux combinent l’analyse économique, l’analyse coût-bénéfices, l’analyse de données d’enquêtes et l’analyse de données massives non structurées. Nathalie s’engage aussi à établir des ponts entre les connaissances scientifiques et les acteurs décisionnels, afin de garantir l’utilisation adéquate et éclairée des données dans les processus décisionnels.

Anne-Marie Antchouey

Le Dr ANTCHOUEY AMBOURHOUET Anne-Marie est cardiologue de formation, enseignante à l’Université des Sciences de la Santé du Gabon et présidente de la société gabonaise de cardiologie depuis 2016. Elle a été cheffe du Département de médecine et directrice des affaires médicales du CHU d’Angondjé à Libreville, de 2011 à 2018. Directrice générale de la Santé du Gabon de 2014 à 2021, elle a occupé à plusieurs reprises les fonctions de conseillère du ministre de la Santé. Enfin, elle est vice-présidente du Comité National d’Éthique pour la recherche scientifique du Gabon, 2ième Vice-Présidente de l’Académie Africaine des Sciences Religieuses, Sociales et Politiques et présidente du conseil consultatif et technique du Centre Africain de Prévention et de Contrôle des maladies.

France Brunelle

Biochimiste de formation avec un doctorat en biotechnologie végétale et ingénierie des protéines, Mme Brunelle a toujours été passionnée par la vulgarisation scientifique et le transfert de connaissances.  Elle effectue depuis une vingtaine d’années maintenant du conseil scientifique auprès du gouvernement à titre de coordonnatrice scientifique experte en bioalimentaire pour le ministère de l’Agriculture, des pêcheries et de l’alimentation du Québec. Avec une expertise approfondie, entre autres, en biotechnologie, nanotechnologie, bioproduits industriels et biodiversité, elle contribue au développement durable des nouvelles technologies dans le secteur bioalimentaire et appuie les autorités dans leurs réponses aux préoccupations et enjeux qui touchent la science et l’encadrement du soutien à la recherche au Ministère.  Elle accorde une attention particulière aux aspects socioéconomiques et éthiques. L’intégrité scientifique et les données probantes sont prioritaires pour elle à titre de responsable de l’intégrité scientifique. À ce titre, elle veille à l’application des principes de conduite responsable pour maintenir l’excellence de la recherche dans les différents sous-secteurs du bioalimentaire.